vendredi, décembre 15, 2006

Un safari photo au Kenya et en Tanzanie

Par Jean et Lucie
Consultez aussi l'album de mes 100 meilleures photos
de l'Afrique et de l'Égypte

Certains voyages sont intéressants ou instructifs, d'autres sont reposants. Cependant, il arrive parfois qu'un voyage vous fasse vivre des émotions tout à fait particulières. Un safari photo au Kenya et en Tanzanie vous laissera certainement une marque indélébile. Jamais, nous n'avons eu l'occasion de découvrir de si près une nature si sauvage et si magnifique. Voici quelques-uns des moments privilégiés que nous avons vécus.


Les bords du lac Nakuru sont le lieu de prédilection des flamants roses. Le bord du lac en est littéralement couvert sur une distance de 2 ou 3 kilomètres. On a du mal à imaginer la situation, un immense tapis de flamants roses. Et le bruit produit par cette multitude est vraiment très fort.

Les zèbres et les gnous se regroupent volontiers dans la savane. Et ils sont nombreux, très nombreux. On raconte qu'ils se protègent mutuellement. Les zèbres ont une meilleure vue, mais les gnous se défendent mieux. En demeurant ensemble les chances de survie sont meilleures. On parle de nature sauvage ici. Les individus trop vieux, malades ou inexpérimentés seront recyclés (???) par les vautours et les lions.

Chacun dans notre petit groupe espérait assister au petit déjeuner de l'un ou l'autre des « cinq grands »: le léopard, le lion, le rhinocéros, le buffle et l'éléphant. Au cours d'une sortie matinale, une lionne se régalait d'un gnou attrapé un peu plus tôt. Vite, l'appareil photo...et click.

Certains moments sont vraiment intenses. En voici un exemple. Il était prévu de déjeuner près d’un petit lac. Légère brise dans les roseaux, quelques oiseaux se promènent au bord de l'eau. Soudain, une paire d'éléphants sort d'un petit bois tout près. Manifestement, ils ont l'intention de prendre un bain ou de boire au bord du lac. Mais voilà, notre jeep se trouve exactement sur la trajectoire des pachydermes. On raconte qu'un éléphant n'a pas l'habitude de contourner les obstacles. Est-ce vrai? Nous avons préféré ne pas tester la théorie et ... doucement, très doucement nous avons déplacé notre jeep pour céder le chemin à nos deux jumbos. Après tout, ils sont chez eux et nous sommes les étrangers !!!

L'une des inquiétudes dans ce voyage portait sur le logement. Comment serons nous logés? Faudra-t-il se contenter d'installations minimales? Pourra-t-on prendre une vraie douche à l'eau chaude dans la savane? On peut maintenant dire que nous avons été gâtés. La photo ci-dessous vous montre une tente montée sur une structure permanente et un plancher de bois. Chaque tente avait une salle de bain en céramique. Chaque soir un « boy » nous apportait une bouillotte d'eau chaude ainsi qu'un café et des biscuits au réveil. Il s'occupait aussi d'allumer le chauffe-eau (au bois) pour produire l'eau chaude nécessaire.

La photo ci-dessous montre un autre chalet tout aussi pittoresque. Le chalet, pour un couple, est installé dans les branches d'un baobab. Une installation solide et à l'épreuve des animaux indésirables. Eau chaude, salle de bain impeccable et carafe de sherry accompagnent une vue à couper le souffle sur toute la savane.

Si vous aviez déjà envisagé de vous offrir un safari photo en Afrique, n'hésitez plus. J'ai un peu peur que ces paradis sauvages ne résisteront pas très longtemps à la pression touristique.Au plaisir d’échanger sur nos voyages respectifs,

Jean et Lucie

dimanche, décembre 10, 2006

Une visite à Prague

par Guy Roy

Des conversations, des rêves, des goûts de découvertes nous ont fait porter notre choix de voyage sur Prague, méconnue parce que derrière le « rideau de fer » il n’y a pas bien des années.

Des recherches sur Internet ont canalisé ma vision sur le pont de pierre, le pont Charles, c’est ce que je voulais voir de cette ville. Je savais que c’était un pont de pierre, un pont piétonnier, un pont à arches multiples, chaque arche surmontée de deux statues… Puis un bon matin nous étions sur ce pont envahi par six siècles et demi d’histoire. Un lien datant du Moyen Âge flanqué de deux tours gothiques l’une du côté de la Vieille ville et l’autre du côté de la Mala Strana (Petit côté). Je l’ai marché et remarché passant d’une rive à l’autre de la Vltava et même je n’ai pu m’empêcher de monter le voir du haut de la tour.



Mais Prague n’est pas qu’un pont. Une vue magnifique de la colline s’offre à nous avec ses fortifications, son château et sa cathédrale. Une journée consacrée à ce quartier du château dont l’histoire des fortifications remonte aux années 800, mais plus au XIVe siècle pour le château en lui-même : murs extérieurs, cour extérieure, cour intérieure, gardes aux portes d’entrées, on est dans un quartier officiel.

La visite de ce secteur nous permet aussi de passer par le Monastère de Strahov où la vue des décorations des deux salles philosophique et théologique nous amène presque dans une autre dimension.

À l’intérieur même de ce quartier on peut enfin accéder à la cathédrale de Saint-Guy dans toute sa splendeur, nous y sommes alors que depuis notre arrivée nous la voyons d’à peu près partout sur cette colline.


On ne viendrait pas à Prague sans aller rencontrer le « petit Jésus», une bonne carte, quelques indications et on retrouve l’église et son trésor, le temps de s’imprégner de cette vision et de son histoire.



Le meilleur endroit pour vivre l’histoire d’une ville est sans contredit sa place centrale, que l’on a effectivement trouvée, et quelle place! D’abord, on y croise la salle de concert où s’est produit Strauss, tour, maison municipale pour y arriver et de là, il ne reste qu’à s’asseoir au centre de la place et regarder.


On a le choix des églises et des musées, mais une tour en particulier a retenu mon attention : la tour de l’horloge, une réalisation extraordinaire indiquant les phases de la lune, les signes astrologiques, les saisons et même l’heure… À chaque heure, c’est l’attroupement des touristes pour la sonnerie, mais aussi pour la parades des apôtres qui se présentent dans des niches au sommet de cette tour.

Voilà donc de quoi avoir l’eau à la bouche pour la capitale de la République tchèque, récit auquel il faudrait ajouter l’histoire, la géographie, le transport, la mentalité des gens… Les idées se bousculent dans ma tête, les images se superposent, les mots ne pourront jamais transmettre ce vécu partagé avec mon épouse, Pierrette, sa sœur Gaétane et son conjoint Cécilien… quatre retraités de l’enseignement heureux!

Si vous désirez compléter la visite en photo :
http://travel.webshots.com/album/550802592WwzZyp